Une nouvelle Usine de batterie s’implante en France

Bien que contraints à une transition électrique, les constructeurs automobiles relocalisent enfin la production de batterie dans notre hexagone.
C’est une offensive française dans la bataille des batteries.
Renault investit 3 milliards d’euros, avec le groupe chinois AESC Envision, pour construire une GIGA Usine à Douai. La production doit commencer en 2023 avec une capacité qui doit évoluer de 16 GWh en 2025 à 50 GWh en 2030.
C’est une troisième usine qui va voir le jour. Soutenu par Renault, Scheinder Electric et Arkema, Stellantis de TotalEnergies, c’est un projet qui porte sur 1200 emplois directs et 3000 emplois indirects.
Considéré par M le Président de la République comme la « Vallée européenne de la batterie », le nord est déjà convoité par Saft, Stellantis à Douvrin puis Verkor à Dunkerque. Cette implantation permet de faire des Hauts de France la vallée de la batteries, segment essentiel pour produire sur notre sol les voitures électriques de demain, stopper l’hémorragie industrielle et ainsi changer l’image de la France.
La commission européenne a proposé de durcir les normes d’émissions de Co2 sur les voitures particulières. Ce qui aboutirait à interdire la vente de voitures thermiques et hybrides neuves dès 2035.
La production de batterie représente 30 à 40% de la valeur ajoutée d’une voiture électrique.
Nous dépendons activement de la Chine et la Corée du Sud. Ces pays ont déjà sécurisé par accords plus de 60% des ressources de matière entrant dans la production des batteries.
L’Europe vise 25% de la production mondiale de batteries à l’horizon 2030, contre 3% en 2020.

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